Comme les humains, les chats sont de plus en plus malades : surpoids, diabète, maladies rénales, cancers… Alors à qui la faute ? Est-ce un problème d’alimentation ou cela provient-il d’autre chose ?
Pour savoir si nous donnons une bonne alimentation à nos chats, et pour savoir comment leur donner la meilleure alimentation, c’est simple, il suffit de connaître l’évolution du chat au cours du temps et de comparer les caractéristiques nutritionnelles qui permettent au chat de survivre sans l’aide de l’homme à celles que nous lui offrons lorsqu’il vit avec nous.
Mais d’où viennent les chats ?
Le chat domestique (felis silvestris catus) est un mammifère carnivore de la famille des félidés, de petite taille et généralement velu (le chat de race “Sphynx” est un mutant sans poil). Il est, avec le chien, l’animal de compagnie le plus rependu et le plus populaire, entretenant avec l’homme un rapport particulier depuis sa domestication il y a plus de 8000 ans.
Les félidés sont des animaux carnivores, qui sont apparus sur Terre il y a au moins 25 millions d’années. On retrouve dans cette famille le Lion, le Tigre, la Panthère ou le Jaguar. On ne sait pas exactement à quel niveau se trouve Akuma
Le fait que les félidés soient carnivores est une notion scientifique
parfaitement admise qui ne souffre d’aucune controverse. Cela s’explique par des caractéristiques morphologiques marquées qui ne laissent pas de place à la discussion. La mâchoire et la dentition tout d’abord, que vous pouvez toucher avec vos doigts est caractéristique : on observe quatre canines longues utilisées pour la mise à mort lors de la chasse. Leur taille est modeste chez le chat mais certains félidés ont des canines pouvant atteindre plus de 15 centimètres. Les incisives (petites dents de devant) servent à arracher les poils ou les plumes et la viande des os. Plus au fond de la mâchoire on trouve les molaires qui sont peu développées car les félins mâchent peu, ils déchiquètent. Cet aspect est confirmé par le tranchant de deux molaires particulières qu’on appelle “les carnassières”. Le nom est plutôt explicite !
Au niveau du tube digestif on constate chez les félidés un tube digestif très court. Un tube digestif long serait en effet un désavantage majeur pour la survie avec une augmentation très importante du risque de décès par contamination bactérienne alimentaire (avec un système digestif court et donc un transit rapide, les félidés évitent les intoxications alimentaires en mangeant de la viande crue)
Les caractéristiques communes entre les différents félins sont le témoignage d’une évolution biologique proche. En effet, les chats, comme tous les mammifères carnivores, descendent d’un ancêtre commun qui a évolué des miacidés, petits carnassiers forestiers qui vivait il y a 66 à 33 millions d’années. Il y a environ 30 millions d’années les miacidés ont donné naissance au proailurus qui sont considérés comme étant les premiers « vrais chats » (1). Les informations sur ces derniers sont néanmoins parcellaires : les milieux tropicaux dans lesquels ils évoluaient n’offrant pas une bonne conservation des fossiles, ils rendent difficile la compréhension et la documentation de leur mode de vie.
Différences entre chat domestique et chat sauvage ?
Les toutes premières découvertes paléontologiques montrent l’existence de foyers de domestication du chat en Égypte plus de 2000 ans avant notre ère. Cependant, des études archéologiques datant de 2004 ont permis de mettre à jour une tombe vieille de 7500 ans avant Jésus Christ sur l’île de Chypre dans laquelle des restes humains côtoyaient ceux d’un chat. Or le chat n’est pas natif de l’île Chypriote. Sa présence est dû à l’action humaine qui l’a volontairement installé sur place. Ceci indique que la domestication du chat a débuté entre 8 000 et 10 000 ans avant notre ère dans le croissant fertile (Israël et pays avoisinants).
Cette date coïncide avec la mise en place et le développement de l’agriculture. La théorie la plus probable est qu’avec l’avènement des récoltes, l’homme a du stocker les ressources qu’il avait cultivé. Or, celles-ci étaient la cible de nuisibles comme les rats et les souris dont le chat est le prédateur naturel. Ces derniers ont alors été « tolérés » progressivement à proximité des campements humains dans le but de protéger les moissons. Il en résulte une domestication progressive du chat qui a peu à peu divergé du chat sauvage via une sélection naturelle : les chats les plus sociables se sont ainsi retrouvés avec un avantage substantiel en terme de survie car on imagine aisément que les humains avec qui ils vivaient ont commencé à les nourrir régulièrement.
Les premiers chats domestiques étaient donc des carnivores strictes, exactement comme les chats sauvages dont nous avons parlé plus haut. Sans viande, ils ne pouvaient espérer ni survivre ni prospérer. Mais qu’en est-il aujourd’hui ?
Le chat domestique : une pure création humaine
Mais qu’en est-il de nos chats domestiques d’aujourd’hui ? Après tout, n’est-il pas possible que leurs besoins alimentaires ai évolué lors des 10 000 dernières années, notamment avec le changement de vie radical qu’ils ont alors connu en passant de la vie sauvage à la domestication ? Quelles informations peut nous apporter la science moderne ?
Des analyses génétiques ont démontré que l’ADN des chats domestiques modernes est proche de celui du chat sauvage d’Afrique (Felis silvestris lybica) (2). Pour preuve, malgré les changements génétiques amenés par la domestication, les chats domestiques peuvent toujours se reproduire avec le chat sauvage d’Afrique. Des hybridations sont d’ailleurs réalisées par les hommes dans un but esthétique pour donner aux chats de compagnie une apparence plus exotique. Ces hybridations ont donné naissance aux races de chats que nous connaissons aujourd’hui. Akuma, par exemple, est un Scottish Fold, il possède un gène récessif mutant qui lui confère des oreilles de petite taille et repliées. Comme beaucoup de races, le Scottish est parfois victime de graves maladies, à cause des hybridations qui appauvrissent le génome du chat. Dans le cas des Scottish, certains d’entre eux développent une grave maladie osseuse qui se solde souvent par la mort.
Cet appauvrissement du génome a également lieu de par le nouveau mode de vie du chat : de moins en moins indépendant, celui-ci passe de plus en plus de temps à l’intérieur et certains chats sont même exclusivement des chats d’appartement. Concrètement, ces chats ont perdu avec le temps leurs extraordinaires capacités d’orientation naturelles. Si bien que si on les fait sortir dehors, ils ne vont jamais très loin. Leur caractère est également moins téméraire.
Certains vétérinaires estiment que la domestication du chat a entraîné une modification de la taille de son tube digestif qui serait devenu plus long, ce qui lui permettrait d’avoir une alimentation distincte de celle du chat sauvage. Il n’existe à ce jour pas de preuve scientifique d’une telle modification. Si une telle mutation était en court, elle n’en serait qu’à ses balbutiements car il faut plusieurs dizaines voire centaines de milliers d’années de mutations pour qu’un système digestif se modifie en profondeur au cours de l’évolution, tout du moins si on en juge par nos connaissances sur les autres êtres vivants.
Nos compagnons félins partagent donc nombre de caractéristiques physiques et physiologiques avec le chat sauvage d’Afrique : les deux espèces ont des besoin nutritifs semblables.
Comment mange le chat sauvage ?
Felis silvestris lybica existe toujours à l’état sauvage. On le retrouve dans les savanes et les déserts d’Afrique et de la péninsule Arabique. C’est un chasseur nocturne solitaire qui se nourrit principalement de petits mammifères. Quand l’opportunité se présente, il mange également du poisson, des oiseaux, des reptiles, des amphibiens (grenouilles…) ainsi que des insectes. Le chat sauvage d’Afrique a donc un régime alimentaire très riche en protéines par le biais de viandes maigres. Mangeant ses proies dans leurs ensembles, il dispose également d’apports intéressants en vitamines A, B (B2, B6, B9 et B12) et en sels minéraux (fer) de part les abats ainsi que du calcium et du phosphore via les os qu’il est amené a lécher, mâcher et avaler quand ils sont de petites tailles.
On constate aussi, chez le chat sauvage comme domestique, qu’il avale régulièrement de petites quantités de végétaux comme l’herbe ou les feuilles. Deux hypothèses expliquent ce comportement : d’une part les fibres des végétaux accélèrent le transit, ce qui est un avantage pour un animal carnivore comme nous l’avons vu plus haut; et d’autre part les fibres permettraient également d’attraper au passage les poils présents dans le tube digestif, que le chat accumule lorsqu’il se lave en se léchant, une activité à laquelle il passe beaucoup de son temps. Que sont les « sous-produits animaux » ?
Avez-vous jeté un œil à la composition des croquettes que vous donnez à votre chat ? Si vous les achetez en supermarché, la composition est toujours plus ou moins sensiblement la même. Je prends ici la composition des croquettes Purina One Adulte au poulet, qui jouissent d’une bonne réputation : Farine de poulet 26% min. – Maïs entier – Blé entier – Gluten de maïs – Co-produits de poulet – Riz 4% min. – Graisse animale – Farine de soja – Poudre d’œuf – Farine de malt (3). Les autres ingrédients sont des additifs : vitamines diverses, oligoéléments.
Le premier point qui interpelle est : que sont donc les farines de poulet et co-produits de poulet, aussi souvent appelés “sous-produits de poulet” ? Pourquoi ne pas indiquer tout simplement “poulet” ou “viande de poulet” ?
C’est la commission Européenne qui nous donne la réponse. En effet, voici ce que sont les co-produits ou sous-produits animaux, d’après la loi Européenne à laquelle se conforme les fabricants : « Les sous-produits animaux sont les parties non directement consommées par l’être humain des animaux abattus; ils incluent également les bêtes mortes dans les exploitations et les déchets de cuisine et de table (soit les déchets alimentaires provenant des restaurants, des établissements de restauration et des cuisines) qui contiennent des produits carnés, cuits ou crus, ou ont été en contact avec ceux-ci. » (4)
En clair, les sous produits animaux sont les restes des déchets alimentaires qu’il est impossible de réutiliser normalement. Ils regroupent les viandes d’animaux trop jeunes (dont les fœtus), des viandes présentant diverses lésions comme des lésions parasitaires, des viandes périmées, des viandes ayant subit des pollutions chimiques ou biologiques ou bien encore des viandes d’animaux malades.
Le problème est que ces sous-produits animaux sont très toxiques (bactéries, etc.). Dès lors, la solution utilisée par les industriels consiste à faire cuire à très haute température ces résidus de viande afin de tuer les agents nocifs. On se retrouve avec un produit très cuit, sans bactéries, mais toujours riche en pollutions chimiques et pauvre en protéines (il reste très peu de viande musculaire puisque ce sont des déchets). Pour couronner le tout, la cuisson à haute température va générer des substances cancérigènes, exactement les mêmes que celles produites lors d’un barbecue ou d’une cuisson trop appuyée dans notre cuisine. Avez-vous déjà vu un chat sauvage faire cuire sa viande ? 80% de sucres pour un carnivore
Les croquettes du commerce sont donc finalement très pauvres en protéines animales qui constituent pourtant la base de l’alimentation du chat. Conscients du problèmes, les industriels rajoutent des protéines végétales à leurs croquettes, car ces protéines coûtent encore moins cher. C’est ce que vous pouvez voir sous les dénominations “gluten de maïs”, “gluten de blé”, “farine de soja”, etc.
Au final on se retrouve avec des produits qui contiennent seulement 4 à 20% de protéines dont une majeure partie est de mauvaise qualité (sous-produits animaux) et une autre partie est biologiquement inadaptée (jamais le chat n’a été adapté à manger des protéines végétales car il n’est pas végétarien).
Le reste de la composition est encore plus incroyable : 70 à 80% du produit est représenté par des céréales : maïs, blé, riz. Conséquence immédiate : les croquettes amènent des quantités importantes de glucides qui sont une aberration pour un chat. Concrètement, on peut comparer cette alimentation du chat à celle de l’homme : c’est exactement comme si vous mangiez au fast food (type Mac Donald) tous les jours, toute l’année. Votre pancréas se dérègle, vous avez faim tout le temps (la plupart des chats domestiques sont boulimiques), vous prenez du poids, vous devenez diabétique et les taux de sucre élevés dans le sang attaquent vos reins (cette alimentation explique plus de 90% des problèmes de reins chez le chat domestique). Pour couronner le tout, ces taux de sucre sanguin élevés accélèrent la croissance des tumeurs cancéreuses : en cas de cancer, vos chances de survie sont fortement diminuées.
La problématique de l’apport en céréales ne se résume pas à l’apport massif en glucides. Cela engendre aussi deux autres problèmes : Comme les croquettes sont cuites à haute température, l’amidon des céréales est dénaturé et se transforme en sucre pur, très rapidement absorbé, ce qui en aggrave encore les effets sur l’organisme. Pour plus d’informations sur cette notion voir “index glycémique” sur google). On sait que la consommation de céréales et plus particulièrement de gluten, est associée à diverses maladies chez une partie des êtres humains, du fait d’une adaptation encore partielle à ces aliments, introduits trop récemment dans notre évolution. Cela est encore pire chez le chat qui est initialement un pur carnivore L’apport en céréales et en gluten fragilise donc les intestins des animaux, augmente leur risque de maladies auto-immunes, d’infections, etc.
Toutes ces problématiques se retrouvent dans toutes les croquettes de supermarché : Whiskas, Friskies, Ultima, Auchan, etc. Et également dans les aliments sous forme “fraîche” : boîtes, barquettes, etc.
Alors, faut-il se tourner vers les croquettes proposées par les vétérinaires ou les produits des animaleries, un peu plus coûteux ?
Faut-il acheter les croquettes des vétérinaires ou des animaleries ?
Avec l’alimentation classique, la majorité des chats développent des problèmes de santé. Il y a les grandes maladies bien sûr : cancer, surpoids, problèmes de reins; mais il y a aussi les petits maux du quotidien : infections à répétition des oreilles, démangeaisons sur le corps, etc. Il s’agit là de réaction d’intolérances alimentaires, plutôt normales.
Conscients du problème, beaucoup de vétérinaires ou de magasins spécialisés proposent des croquettes “hypoallergéniques” ou “spéciales” pour les chats sensibles ou même tout simplement des croquettes “normales” qui sont censées être de meilleure qualité (et on est tenté de le croire étant donné le prix nettement plus élevé par rapport aux produits vendus en grandes surfaces).
Voici la composition d’un produit type. Il s’agit ici d’un produit Royal Canin pour “jeune chat mâle” : Viandes de volaille déshydratées, riz, maïs, gluten de maïs, fibres végétales, protéines de volaille, gluten de blé, hydrolysat de protéines animales, pulpe de betterave, graisses animales, sels minéraux, huile de poisson, DL-méthionine, Fructo-Oligo-Saccharides (FOS), huile de soja, polyphosphate de sodium, poudre d’œufs, taurine, extrait de rose d’inde (riche en lutéine), L-carnitine (5).
On constate immédiatement l’absence de sous-produits animaux, ce qui est une bonne nouvelle. Malheureusement, on constate aussi toujours une présence massive de céréales riches en glucides. Ainsi, dans la grande majorité des cas, les problèmes de surpoids ne sont pas résolus, les problèmes de reins non plus et les intolérances alimentaires reviennent souvent aussi vite qu’elles sont parties.
On pourrait également s’étendre pour parler de ce que sont les “graisses animales” mentionnées sans plus de précisions, la pulpe pe de betterave ou le polyphosphate de sodium mais ces éléments sont des gouttes d’eau dans l’océan des problèmes déjà mentionnés jusqu’ici… De même, on trouve aujourd’hui des dizaines de variantes des croquettes : pour chatons, pour chats aux poils longs, aux poils courts, chats stérilisés, chats en surpoids, etc. Il ne s’agit là que d’esbroufe marketing, les compositions des produits étant quasiment toujours identique. En aucun cas le chat sauvage n’adopte une alimentation différente selon son âge, la taille de ses poils ou un autre critère ! En revanche, l’intérêt commercial est réel : le marché de la “pet food” (alimentation des animaux de compagnie) représente plus de 56 milliards de dollars pour l’année 2011avec une croissance de l’ordre de 4.9 % par an (6, 7).
Mais alors, comment nourrir son chat pour lui assurer une bonne et longue santé ?
Le mode d’alimentation BARF
Le mode d’alimentation BARF (acronyme pour Biologically Appropriate Raw Food que l’on peut traduire par Nourriture Crue et Physiologiquement Appropriée) vise à respecter les besoins naturels des animaux domestiques.
Il s’oppose au mode d »alimentation industrielle en donnant à l’animal de la viande crue, des abats et des os dit charnus (c’est à dire entourés de viande). Il essaye de reconstituer le plus fidèlement possible une proie entière comme pourrait en manger le chat à l’état sauvage. Dans tous les cas il convient de donner à l’animal entre 5 et 10 % d’abats, entre 10 et 15 % d’os comestibles et de 80 à 85 % de muscle. Les os crus entretiennent une bonne santé buccale chez l’animal. L’idée est simple à mettre en place : il faut s’appliquer à donner à son animal une alimentation la plus naturelle possible en évitant tous produits transformés par la main de l’homme. L’idéal est de donner en plus l’accès à de l’herbe à chat (dans un appartement) ou à de la pelouse (dans une maison avec jardin).
Ce mode alimentaire est excellent pour la santé du chat. Un chat qui passe d’une alimentation classique à celle-ci voit généralement tout ou partie de ses problèmes disparaître, y compris le surpoids; mais il présente aussi des désavantages : Il faut être vigilant sur la fraîcheur des viandes pour éviter les risques bactériologiques (e. coli, salmonellose, etc.) Il est relativement coûteux Il demande tout de même du temps que tout le monde n’a pas à cause du travail, des enfants, etc.
Une première alternative consiste déjà à donner des viandes ou abats cuits. Cela facilite l’approvisionnement et les problématiques d’hygiène. Bien entendu il ne faut pas que la viande soit cuite au barbecue, une des cuissons les plus nocives ! De plus, les os ne doivent jamais être donnés cuits mais toujours crus. En effet, si l’animal avale un os cuit, celui-ci peut se briser dans le tube digestif et les bouts tranchants peuvent le perforer. Évidemment on ne donne que des os minuscules à un chat mais ce dernier sera rarement assez doué pour avaler un os de vache d’un seul coup.
Lorsque l’alimentation de type BARF ou partiellement cuite est trop compliquée ou impossible, il existe tout de même des alternatives en matière de croquettes.
Les croquettes qui ne tuent pas votre chat
Ils existent quelques marques un peu plus soucieuses de la santé des animaux que les grands noms dont nous avons parlé ici. Ces sociétés n’ont évidemment pas pignon sur rue et vous ne trouverez jamais leurs produits en animalerie dans lesquelles les produits exposés sont avant tout le fruit d’un travail en amont effectué par les délégués commerciaux.
Ainsi, on trouve sur internet plusieurs marques qui vendent des croquettes pour chats sans céréales ni produits animaux. Leur problème est principalement lié à leur teneur en pommes de terre, un aliment qui n’est consommé par l’homme que depuis quelques milliers d’années (et donc depuis encore moins longtemps par le chat) et qui contient des substances nocives pour la santé intestinale, en plus d’être trop riche en glucides trop rapidement digérés.
On retrouve dans cette catégorie les marques “Taste of the Wild”, “Purizon” ou “Nutrivet”. Enfin, je ne connais qu’une marque qui ait supprimé à la fois les céréales, les sous-produits animaux et les pommes de terre, c’est la marque “Orijen”. Voici la composition type de leur produit “6 poissons pour chat” : saumon frais entier (14 %), hareng frais entier (12 %), saumon déshydraté (12 %), hareng déshydraté (12 %), colin déshydraté (12 %), flet frais entier (3 %), sandre frais sans arêtes (3 %), brochet frais sans arêtes (3 %), corégone d’eau douce frais sans arêtes (3 %), huile de saumon (3 %), huile de hareng (3 %), pois chiches, lentilles rouges, lentilles vertes, petits pois, fibres de petits pois, huile de colza, alfalfa mûri au soleil, igname, potiron, courge butternut, feuilles d’épinards, carottes, pommes Red delicious, poire Bartlett, canneberges, fucus, racines de réglisse, racines d’angélique, fenouil, soucis, fenouil doux, feuilles de menthe poivrée, camomille, pissenlit, sarriette, romarin (8).
On note la présence de légumineuses mais en quantité infime. Il s’agit là d’un moyen d’augmenter naturellement l’apport en fibres.
Bonne santé à nos amis à quatre pattes !